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À l’heure actuelle, différents acteurs recherchent activement des moyens de promouvoir la production d’aliments à l’échelle locale. Tant la demande locale que les objectifs internationaux sont à l’origine de la transition souhaitée vers des chaînes alimentaires plus courtes.
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Toutefois, les terres agricoles se font de plus en plus rares. En raison des extensions des zones naturelles et des défis climatiques tels que les inondations, la sécheresse ou l’érosion, il n’est plus possible d’installer n’importe quelle forme d’agriculture n’importe oùon ne peut plus installer n’importe quelle forme d’agriculture n’importe où.
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D’autre part, les terres agricoles constituent un investissement intéressant, et pas uniquement pour les agriculteurs. Jusqu’à 20 % des terres agricoles fertiles en Flandre sont utilisées à d’autres fins, notamment par les secteurs des loisirs, du logement ou des infrastructures.
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La convoitise de plus en plus grande à l’égard des terres agricoles réduit l’offre de terrains destinés à la production alimentaire. Cela se traduit par des parcelles aux prix exorbitants. Les agriculteur·rice·s en phase de démarrage ou d’expansion rencontrent des difficultés ; compte tenu des bas prix des denrées alimentaires, il leur est presque impossible d’amortir leurs investissements fonciers sur une carrière complète.
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Dans le monde agricole, la propriété foncière est sous pression. À l’avenir, l’utilisation des terres pour la production alimentaire est incertaine.
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Ici et là, nous assistons à l’émergence d’un certain nombre d’initiatives qui tentent de préserver l’utilisation des terres agricoles pour la production alimentaire locale, tout en veillant à garantir des revenus équitables aux agriculteur·rice·s. Ces pionniers mettent l’accent sur l’utilisation des terres plutôt que sur la propriété. Certains agriculteurs gèrent des zones naturelles en échange d’une utilisation partagée ; d’autres s’associent avec des citoyens afin d’effectuer un achat groupé de terrains, ou bien cultivent des terres appartenant aux acheteurs.
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Dans un souci d’intérêt collectif, ces initiatives créent de l’espace destiné à la production alimentaire en combinant les intérêts des propriétaires ayant des avoirs fonciers stratégiques et ceux des agriculteurs qui ne disposent d’aucune terre. Un projet essentiel, car même lorsque nous parvenons à préserver les terres agricoles, il n’y a pas assez d’espace et nous continuons à aborder les questions du stockage de l’eau, de la production alimentaire et des loisirs de façon séparée.”. Nous devons miser sur une histoire unificatrice alliant différentes fonctions en un seul endroit.
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Et si nous associons l’agriculture à la gestion des zones naturelles de manière systématique ? Et si davantage de citoyens investissaient dans des terres destinées à la production locale d’aliments ? Et si nous utilisions des terres publiques pour produire les milliers de repas distribués dans nos écoles et établissements de soins ? Les acteurs existants et nouveaux sur le marché foncier ne doivent pas nécessairement être des concurrents de l’agriculture, mais ils peuvent en réalité faciliter la production alimentaire !